Historique de l'aménagement culturel du territoire

Au Québec, jusqu’aux années 1960, la prise en compte de la culture en aménagement se faisait principalement par la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel. Par la suite, l’importance de la dimension culturelle dans la compréhension du territoire et l’amélioration des milieux de vie s’est développée. Puis, la démocratisation de la culture a favorisé le déploiement du réseau d’équipements culturels.

Depuis la création des municipalités régionales de comté (MRC) en 1979 et des premiers schémas d’aménagement dans les années 1980, l’intégration de la dimension culturelle en aménagement du territoire a beaucoup évoluée. Plusieurs politiques et mesures gouvernementales ont influencé la prise en compte de la culture. Celles-ci ont confirmé le rôle des collectivités locales et régionales ayant développé des stratégies axées sur le potentiel de leur territoire. Le terme aménagement culturel du territoire vient de ce brassage d’idées.

À partir de 2007, le Ministère a mis en œuvre une série d’actions contribuant aux Orientations gouvernementales en aménagement du territoire. La culture est dorénavant une composante incontournable en aménagement du territoire. Le terme « aménagement culturel du territoire » est apparu au tournant des années 2010, lors de travaux menés par le Ministère. Les actions de ce dernier, guidées par l’Agenda 21 de la culture et sa Stratégie de développement durable 2015-2020, visent désormais une intégration plus large et explicite de la dimension culturelle en aménagement du territoire.

La culture en aménagement, une préoccupation internationale

Depuis la Déclaration de Hangzhou, en 2013, l’UNESCO affirme que la culture permet la durabilité en raison de son rôle transversal dans une multitude de domaines et de la créativité et du renouvellement qu’elle produit. L’intégration de la culture dans les stratégies de développement durable des divers domaines, notamment la planification urbaine, permettrait un développement plus humain de la société. Plus précisément, la maîtrise de la culture comme ressource assurerait une gestion et un développement urbain durables.

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