Communiqués - Montréal

Donner un nouvel élan à la francisation des entreprises

Le gouvernement invite les gens d’affaires et les partenaires socioéconomiques de Montréal à un rendez-vous pour consolider le visage français de la métropole

Montréal, le 19 juin 2008 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, a annoncé aujourd’hui qu’elle convie les gens d’affaires et les partenaires socioéconomiques montréalais à un rendez-vous pour renforcer l’usage du français dans les milieux de travail ainsi que dans la langue de service et d’affichage à Montréal. Le comité organisateur du « Rendez-vous des gens d’affaires » est coprésidé par Mme Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, et par M. Raymond Bachand, ministre du Développement économique et de l’Exportation, responsable de la région de Montréal. En conviant les entreprises à ce rendez-vous, les deux ministres souhaitent établir des partenariats entre l’État, les entreprises et les organisations syndicales pour consolider le visage français de la métropole.

Le « Rendez-vous des gens d’affaires » sera présidé au mois d’octobre prochain, à Montréal, par le premier ministre, M. Jean Charest. Ce rendez-vous constitue la première étape d’une démarche du gouvernement en vue d’assurer la pérennité de la langue française dans l’ensemble de la vie économique de Montréal.

« Notre objectif est de mobiliser les responsables et les employés des entreprises autour d’une volonté réaffirmée de privilégier l’utilisation du français dans les commerces et dans les milieux de travail. Il s’agira d’un exercice de concertation autour d’engagements concrets en faveur de l’utilisation du français comme langue de travail, langue de service, langue d’accueil et langue d’affichage », a déclaré Mme St-Pierre.

« J’invite personnellement les associations, les regroupements et les gens d’affaires qui représentent les entreprises de moins de 50 employés, ainsi que les centrales syndicales à travailler avec nous. Ce sera une formidable occasion d’asseoir autour de la même table les représentants d’une multitude de secteurs d’affaires et les représentants des centrales syndicales pour leur permettre d’établir de nouveaux partenariats avec l’État », a déclaré le ministre Bachand.

L’engagement du milieu des affaires

Le milieu des affaires et les différents partenaires socioéconomiques du Québec sont partie prenante de ce rendez-vous. Mme Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, a accepté de présider le comité des gens d’affaires et des partenaires socioéconomiques du « Rendez-vous des gens d’affaires » en plus de coprésider avec le premier ministre du Québec la tenue de l’événement en octobre.

« Les membres de la communauté des affaires, anglophones, allophones et francophones, ont l’objectif ultime de réussir et de faire rouler l’économie. Les dirigeants d’entreprise désirent répondre aux exigences de leur clientèle, et cela, entre autres, dans leur langue d’usage. Pour la très grande majorité d’entre eux, le français, c’est bon pour les affaires. Il n’y a pas de meilleur argument pour les convaincre d’y prêter attention », a déclaré Isabelle Hudon.

Concertation du gouvernement du Québec en faveur du renforcement de la place du français à Montréal

Un comité interministériel, dont le mandat consiste à explorer les voies de solution pouvant contribuer à améliorer la francisation dans cette catégorie d’entreprises, a été formé. Les deux ministres coprésidents de ce comité ministériel ont obtenu l’entière collaboration de leurs collègues.

Le « Rendez-vous des gens d’affaires » s’inscrit dans la série des mesures destinées à renforcer la francisation des entreprises québécoises lancées par la ministre St-Pierre au printemps dernier. Dans un premier temps, un budget d’un million de dollars est prévu pour que, à la suite du « Rendez-vous », de nouvelles mesures de soutien aux entreprises puissent être développées, en fonction des besoins qu’elles auront exprimés.

– 30 –

Haut de page