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Le ministre Maka Kotto reçoit le rapport déposé par le Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois.

Montréal, le 15 novembre 2013 – Le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, reçoit avec intérêt le rapport déposé aujourd'hui par le Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois, coprésidé par la sous-ministre de la Culture et des Communications, Rachel Laperrière, et le président et chef de la direction de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), François Macerola.

« Je tiens à remercier les coprésidents qui ont mené ce mandat avec passion. Je désire également souligner l'apport des 17 membres du groupe de travail qui, grâce à une connaissance diversifiée du milieu, avaient la volonté de contribuer à faire avancer notre cinématographie nationale. La participation de tous ces acteurs, auxquels se sont joints près d'une vingtaine d'organismes et de regroupements appelés à partager leur expertise, aura certainement contribué à enrichir les recommandations formulées aujourd'hui », a fait savoir le ministre Kotto.

Rappelons que le mandat du Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois, formé en février dernier à la demande du ministre, visait à réaliser une analyse des enjeux de la distribution du cinéma au Québec, dans le contexte de la révolution numérique en cours et en tenant compte des différentes plateformes, ainsi qu'à analyser les conditions qui mènent à la décision de financer la production de films afin qu'ils se distinguent et touchent le public. Enfin, le mandat consistait à proposer, le cas échéant, de nouvelles orientations quant au rôle que devraient jouer l'État et ses instances concernées ainsi qu'à procéder à une révision des mesures de soutien existantes.

« Il y a plus de dix ans que le gouvernement du Québec ne s'était pas préoccupé de l'avenir de notre industrie cinématographique. En effet, le dépôt de la dernière politique québécoise du cinéma et de la production visuelle remonte à mars 2003, sous un gouvernement péquiste. Pourtant, le cinéma québécois constitue un phare de l'expression culturelle québécoise, ici et à l'étranger. C'est pour cette raison que ce rapport, inspiré par l'impact de la révolution numérique sur la production, la distribution et la diffusion du cinéma et par la transformation accélérée du marché et des pratiques culturelles, constitue un outil précieux pour l'avenir de cette industrie qui génère une activité économique de plus d'un milliard de dollars en procurant de l'emploi à près de 15 000 personnes », a affirmé Maka Kotto.

« L'avenir de notre cinématographie québécoise est une priorité, et j'entends donner suite aux recommandations du groupe de travail. Le rapport insiste sur la nécessité de revoir en profondeur le soutien et l'accompagnement de la SODEC dans le domaine du cinéma. C'est dans ce contexte que, sans tarder, je confie dès aujourd'hui, à la sous-ministre de la Culture et des Communications, Rachel Laperrière, de concert avec la SODEC et tel que proposé tout au long du rapport, le mandat de revoir les programmes d'aide à l'industrie cinématographique, de façon à tenir compte des nouveaux enjeux, dont ceux touchant l'univers numérique. Aussi, à la lumière des recommandations contenues dans le rapport, je compte adopter un plan d'action que je présenterai au Conseil des ministres à brève échéance », a conclu le ministre.

Le rapport du groupe de travail est disponible sur le site Web de la SODEC au www.sodec.gouv.qc.ca.

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