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Classement de l’église de Saint-Léon-le-Grand et de ses œuvres d’art

Québec, le 23 février 2011 – La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine St-Pierre, annonce le classement de l’église de Saint-Léon-le-Grand et de ses œuvres d’art en vertu de la Loi sur les biens culturels.

« De par son architecture, son ancienneté et son décor intérieur, l’église de Saint-Léon-le-Grand constitue une richesse de notre patrimoine que nous avons le devoir collectif de préserver et de transmettre aux générations futures. Elle illustre l’évolution de l’architecture des lieux de culte catholiques au Québec et témoigne du travail d’artisans et d’architectes importants des XIXe et XXe siècles. Un legs culturel inestimable! », a déclaré la ministre St‑Pierre.

« Je me réjouis du classement de cette église qui est un joyau patrimonial de notre région. Je tiens à souligner le travail du personnel bénévole de la Fabrique de la paroisse de Saint-Léon-le-Grand qui a contribué à sa sauvegarde et à sa mise en valeur. La population peut être fière de cette richesse inestimable », a souligné M. Jean-Paul Diamond, député du comté de Maskinongé.

La valeur patrimoniale de l’église Saint-Léon-le-Grand réside essentiellement dans la représentativité de son architecture et la richesse de son décor intérieur.

L’église a été érigée par corvées entre 1819 et 1824, puis agrandie en 1914. Il s’agit de l’un des plus anciens lieux de culte paroissiaux du diocèse de Trois-Rivières. Son décor intérieur se démarque par son authenticité. Il est représentatif des intérieurs d’églises catholiques de la première moitié du XIXe siècle. Conçu et amorcé en 1830 par Alexis Milette, sculpteur, architecte et menuisier de Yamachiche, il constitue une œuvre majeure de l’artisan.

L’église a été construite selon un modèle fréquemment utilisé au début du XIXe siècle. En 1914, lorsque les murs extérieurs et le clocher menacent de s’effondrer, ce sont les architectes David Ouellet et Pierre Lévesque qui proposent d’agrandir l’église par la façade, de construire un nouveau clocher et de refaire le parement en pierre de taille grise. Ils optent pour une architecture éclectique, laquelle caractérise les bâtiments érigés par l’Église catholique québécoise au début du XXe siècle.

Le classement s’applique également à certaines œuvres d’art d’intérêt patrimonial conservées dans l’église : le chandelier pascal et le Christ en croix, réalisés par Alexis Milette.

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