Patrimoine immobilier

On trouve dans la région de la Capitale-Nationale une forte concentration d'éléments du patrimoine immobilier.

Cinq des neuf sites patrimoniaux déclarés du Québec se situent dans la région de la Capitale-Nationale :

• Vieux-Québec
• Sillery
• Beauport
• Charlesbourg
• l'Île-d'Orléans.

En 2012, la région comprend 156 immeubles patrimoniaux classés, soit plus du quart des immeubles classés en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. À titre d'exemples, mentionnons les éléments suivants :

• le manoir de Charleville à Boischatel
• le manoir Mauvide-Genest à Saint-Jean-de-l'Île-d'Orléans
• la maison de la Veuve-Groleau à Deschambault
• la maison Simard à Saint-Férréol-les-Neiges.

De plus, 73 immeubles et 9 sites patrimoniaux ont été cités par les municipalités de la région.

Un site patrimonial national : l'Assemblée nationale du Québec

Pour souligner le rôle de capitale de la ville de Québec, le gouvernement du Québec a déclaré l'Assemblée nationale du Québec site patrimonial national. Cet ensemble est formé de l'hôtel du Parlement, des édifices Pamphile-Le May, Honoré-Mercier, Jean-Antoine Panet et André-Laurendeau ainsi que des terrains environnants. Cette déclaration souligne la valeur à la fois symbolique, historique, architecturale et commémorative du site.

Patrimoine immobilier religieux

Depuis la fondation de Québec, les immeubles religieux – particulièrement catholiques – sont omniprésents dans les paysages de la région. Leur nombre et la qualité de leur architecture en font des éléments patrimoniaux significatifs. Pensons notamment au monastère-des-Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec, à l'Hôpital général de Québec et au monastère des Ursulines-de-Québec qui rappellent la présence et le rôle capital des communautés religieuses fondatrices dans l'histoire du Québec.

Quelques exemples d'immeubles religieux classés dans la région de la Capitale-Nationale

• L'église de Notre-Dame-des-Victoires (1688 – 1690)
• L'église de Sainte-Famille à l'Île-d'Orléans (1743 – 1747), dont le décor mural a été exécuté par Thomas Baillairgé (1791-1859) de 1821 à 1825.