Patrimoine

Le patrimoine culturel est le reflet de l'identité d'une société. Il est constitué de personnages historiques décédés, de lieux et d'événements historiques, de documents, d'immeubles, d'objets et de sites patrimoniaux, de paysages culturels patrimoniaux et de patrimoine immatériel.

Au Québec, la Loi sur le patrimoine culturel, entrée en vigueur le 19 octobre 2012, encadre la gestion du patrimoine. Elle a pour objet d'en assurer la connaissance, la protection, la mise en valeur et la transmission.

En particulier, des statuts légaux peuvent être attribués aux éléments du patrimoine culturel par le gouvernement (déclaration et désignation), le ou la ministre de la Culture et des Communications (classement et désignation), les municipalités locales et les communautés autochtones (citation et identification).

Site patrimonial des Galets
© MCC, Pierre Lahoud, 2005.

Portrait régional

Repères historiques

Les premiers occupants du territoire sont arrivés en Basse-Côte-Nord par le détroit de Belle-Isle en provenance de Terre-Neuve. Graduellement, l'intérieur du territoire sera fréquenté par des populations nomades qui emprunteront les vastes réseaux hydrographiques  ravinant le Bouclier canadien.

Avant même l'arrivée de Jacques Cartier, des pêcheurs européens fréquentent de manière saisonnière le golfe Saint-Laurent. Les fourrures font également partie des ressources ramenées en Europe. Dès lors, la vocation exportatrice de matières premières de la Côte-Nord apparaît.

Dès le début du 17e siècle, l'accessibilité au territoire est restreinte par la constitution du Domaine du Roy, qui établit des seigneuries et des monopoles d'exploitation des ressources par les Français.

Après la Conquête, les monopoles et privilèges détenus par des Français passent aux mains de marchands britanniques de la Compagnie du Nord-Ouest puis de celle de la Baie-d'Hudson.

Au milieu du 19e siècle, en Minganie et en Basse-Côte-Nord, des compagnies de Jersey ou de Terre-Neuve multiplient les établissements de pêche et favorisent le maintien de noyaux de population anglophone.

À la même époque, en Haute-Côte-Nord et dans la Manicouagan, l'exploitation forestière favorise le développement. De petits villages, parfois éphémères, naissent à l'embouchure des rivières et la villégiature se développe.

Le début du 20e siècle est marqué par l'exploitation du bois à pâte. Clarke City est l'une des premières agglomérations industrielles nées de l'exploitation forestière au Québec.

La deuxième moitié du 20e siècle apporte des transformations majeures pour les secteurs compris entre Tadoussac et Havre-Saint-Pierre. La réalisation de grands projets hydroélectriques, la construction d'alumineries, l'exploitation et la première transformation de minéraux (fer et titane) vont favoriser l'essor de pôles urbains déjà existants (Baie-Comeau, Port-Cartier et Sept-Îles) et l'éclosion de villes champignons comme Schefferville, Fermont et Gagnon (aujourd'hui disparue).

Diversité culturelle

Différentes communautés culturelles et linguistiques se partagent ce territoire. La communauté anglophone, située majoritairement sur la Basse-Côte-Nord, représente 75 % de la population de cette partie du territoire, toujours sans lien routier avec le réseau québécois.

En plus des communautés francophones et anglophones, la Côte-Nord compte huit communautés innues et une communauté naskapie qui représentent 11% de la population. Certains conseils de bande sont particulièrement actifs en matière de protection et de mise en valeur de leur patrimoine.

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