Chaudière-Appalaches

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Histoire de la région


La région de la Chaudière-Appalaches a une très longue histoire. En effet, les Amérindiens ont commencé à l'occuper il y a de cela 8 000 ans, peut-être même 9 000 ans, principalement au carrefour du Saint-Laurent et de la rivière Chaudière.

De 1636 à 1662, une vague de concessions nous donne cinq seigneuries le long du fleuve. À cause de l'insécurité due aux guerres iroquoises, le territoire n'est toutefois presque pas occupé. Une seconde vague, de 1672 à 1677, complète les concessions du littoral. Une troisième, enfin, permet l'occupation des sept autres seigneuries de l'arrière-pays de Lotbinière et de la Beauce. Les cultivateurs-pêcheurs ont alors une économie de subsistance.

Lors de la Conquête de 1759, l'armée de Wolfe bombarde Québec de Lévis, tandis que d'autres détachements incendient plus de 1 000 bâtiments sur la Côte-du-Sud et dans Lotbinière. La reconstruction sera lente et difficile. On reconstruit en s'adaptant graduellement aux conditions climatiques québécoises.

Au début du XIXe siècle, le blocus continental de Napoléon oblige l'Angleterre à s'approvisionner en bois au Canada. Le commerce du bois créera alors un développement économique incroyable, accompagnée d'une forte croissance démographique et d'une importante immigration irlandaise. On ouvre des cantons. La Beauce et l'Amiante se développent.

De 1850 à 1878, on assiste à une nouvelle période de croissance qui s'appuie sur la présence des chemins de fer, des fonderies et de la construction navale. Elle s'accompagne d'une telle recrudescence démographique que l'on manque d'espace dans les seigneuries et les cantons. Les Beaucerons émigrent temporairement au Maine, puis l'émigration québécoise vers la Nouvelle-Angleterre prend des proportions inquiétantes.

La dépression de 1875-1895 affecte tout le Québec, mais épargne un peu plus notre région. Le clergé a alors une mainmise complète sur la société. Même la culture est sous le contrôle du clergé.

Les grands progrès technologiques (électricité, téléphone, automobile, cinéma) atteignent notre région de 1896 à 1929, mais les ressources hydroélectriques y sont rares. L'activité ferroviaire se déplace de Lévis vers Charny, mais c'est surtout l'ouverture du pont de Québec, en 1917, qui donnera le coup fatal à Lévis. L'émigration se poursuit vers l'ouest. Desjardins crée les caisses populaires et l'éducation progresse.

De 1930 à 1960, la région se modernise. Quelques industries s'implantent à Lévis, à Montmagny et dans la Beauce. Malgré un début d'industrialisation de l'agriculture, la crise économique des années 1930 accentue un mouvement de colonisation au sud du territoire.

À compter de 1960, l'étalement urbain se fait sentir, surtout à Lévis, qui devient un centre de services. L'ouverture du pont Laporte entraîne un développement domiciliaire accéléré : une bonne partie du territoire se transforme en banlieue pour les travailleurs de la Rive-Nord. L'industrie touristique se développe. L'accessibilité à l'éducation modifie radicalement le réseau scolaire. Plus récemment, des fusions municipales créent des pôles forts plus aptes à soutenir les activités culturelles locales. Les réseaux de bibliothèques, les institutions muséales et les salles de spectacles se consolident.

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