Communiqués - Montréal

Première journée d’audiences

Le concept de la Grande Bibliothèque du Québec reçoit des appuis sans équivoque en Commission parlementaire

Québec, le 11 novembre 1997 - Dès l'ouverture aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, de la Commission parlementaire sur le projet de création d'une Grande Bibliothèque, le concept proposé par le comité Richard a recueilli des appuis sans équivoque des différents groupes entendus. 

Pour la ministre de la Culture et des Communications, madame Louise Beaudoin, «les participants à cette première journée ont reconnu qu'il est temps d'agir. Tous sont d'accord : la Grande Bibliothèque permettra aux Montréalais comme à tous les Québécois de profiter de richesses qui sont malheureusement et historiquement inaccessibles. Le projet arrive à point dans l'évolution de la société québécoise.» 

Premier groupe à rencontrer les membres de la Commission, l'Académie des lettres du Québec a appuyé sans détour le projet d'une Grande Bibliothèque qui rapprochera les citoyens des livres. Pour l'Académie, «un tel lieu, qui serait un centre culturel intellectuel de la Métropole, incarnerait notre maturité culturelle, en plus de nous ménager un avenir par l'importance de ses moyens. Un tel lieu de diffusion du livre et de la littérature permettrait à la Bibliothèque nationale de continuer de remplir sa vocation historique et patrimoniale et à la Bibliothèque centrale de Montréal de desservir un plus grand public lecteur.» 

Pour l'Union des écrivains et écrivaines du Québec (l'UNEQ), il est temps d'agir: «...nous trouvons que le dossier de la Bibliothèque nationale du Québec et de la Bibliothèque centrale de Montréal a trop longtemps traîné et qu'il est plus que temps de passer à l'action à la veille du dépôt d'une Politique de la lecture pour laquelle, espérons-le, une véritable consultation publique aura lieu. La résolution de cette équation permettra, dans un premier temps, de résoudre les problèmes aigus rencontrés par ces deux institutions, et ce, depuis des dizaines d'années. Dans un deuxième temps, la dynamique ainsi insufflée par les pouvoirs publics favorisera une meilleure pénétration du livre et du savoir au sein de la population québécoise, sans parler de l'effet d'entraînement économique et politique pour les réseaux des bibliothèques publiques et scolaires.» 

Pour les Amis de la Bibliothèque de Montréal, il est inévitable que Montréal contribue à la création d'une bibliothèque de cette envergure: «une grande bibliothèque, ouverte à tous les publics, gratuite, pourvue de moyens et de ressources convenables, dotée de services diversifiés et adaptés aux besoins d'une société évoluée, voilà que le rêve peut devenir une réalité. «.. .nous croyons que la complémentarité des deux grands fonds documentaires de la Bibliothèque centrale et de la Bibliothèque nationale stimulera la fréquentation de cette Grande Bibliothèque, les chercheurs d'information étant rassurés par l'abondance des documents mis à leur disposition.» 

Le projet de Grande Bibliothèque favorisera une clientèle souvent mal servie jusqu'à maintenant par les bibliothèques publiques. L'Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) l'appuie donc avec enthousiasme : «le projet de la Grande Bibliothèque et celui annoncé de la Politique de la lecture créent un contexte exceptionnel pour donner un souffle nouveau aux efforts du réseau des bibliothèques pour permettre aux personnes handicapées un plein accès à la lecture et aux connaissances.» 

En fin de journée, l'Association des producteurs de multimédia du Québec (APMQ) s’est montrée entièrement en accord avec les principales lignes directrices qui se dégagent du Rapport Richard. Elle «reconnaît le bien-fondé pour le Québec de se doter d'une institution majeure en matière de conservation et de diffusion du patrimoine collectif... l'APMQ en profite pour bien souligner toute l'importance que l'on doit accorder aux contenus multimédias interactifs, et ce, bien entendu, dans la perspective d'une société axée de plus en plus sur l'information et le savoir.» 

À la clôture de la première journée de consultation publique, madame Beaudoin s’est dite convaincue que le projet de Grande Bibliothèque représentait une chance unique à saisir, tant pour les citoyens de la région montréalaise que pour l'ensemble de la société québécoise. 

«J'espère, a-t-elle déclaré, que les prochains jours de consultation seront aussi fructueux et que nous pourrons continuer à approfondir un projet qui devrait obtenir un large consensus.» 

Source: 

Martin Roy
Attaché de presse
Cabinet de la ministre
Tél.: 418 643-2110

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