Communiqués

IVes Jeux de la Francophonie


Présentation de la Délégation québécoise aux concours
culturels et des activités entourant les Jeux

Québec, le jeudi 17 mai 2001 La ministre d'État à la Culture et aux Communications et ministre responsable de la Charte de la langue française, madame Diane Lemieux, est heureuse de présenter la délégation québécoise aux concours culturels des IVes Jeux de la Francophonie qui se dérouleront à Hull et Ottawa du 14 au 24 juillet 2001. Huit concours culturels ont lieu pendant les Jeux : chanson, danse d'inspiration traditionnelle, peinture, sculpture, photographie, conte, littérature (poésie) et arts de la rue.

«Lors des concours culturels, les artistes québécois seront confrontés à d’autres artistes de la jeune création contemporaine de toute la Francophonie. Les différentes cultures reflètent toutes, dans leur spécificité, un enrichissement de l’esprit francophone», a déclaré la Ministre.

« Nos artistes sont des plus talentueux, a-t-elle poursuivi. Nul doute qu’ils sauront encore une fois se démarquer aux Jeux de la Francophonie». La Ministre a enfin tenu à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour la sélection des artistes des concours culturels. En effet, chacune des disciplines a fait l’objet d’un concours public préalable et les gagnants ont été sélectionnés par jury, sous la responsabilité du CALQ.

Nathalie Courchesne (Lili Fatale), marraine culturelle des Jeux

Madame Lemieux remercie Nathalie Courchesne, la marraine culturelle des Jeux, d’avoir accepté le mandat qu’elle lui a confié. Nathalie Courchesne est auteure, interprète et l’âme du trio Lili Fatale auquel elle a donné son surnom. «Je suis fière et honorée d’être la marraine culturelle de Jeux qui rendent hommage à la volonté, à l’imagination et à la vivacité. Fière aussi d’encourager la relève et la jeunesse. Voici l’occasion unique de sentir battre le pouls d’artistes des cinq continents et de sentir vibrer le public venu assister aux concours culturels. J’invite donc la population à se faire complice de ces IVes Jeux de la Francophonie et, comme marraine, c’est avec enthousiasme que je renouvellerai cette invitation chaque fois que j’en aurai l’occasion», a affirmé Nathalie Courchesne.


Lili Fatale, c’est bien sûr Nathalie Courchesne, mais aussi Richard Valmont Binette et Uranian Valceanu. Lauréat du Prix Félix-Leclerc en 1998, le groupe recevait la même année deux Félix au Gala de l’ADISQ, celui de la meilleure réalisation d’album et celui tant convoité de Révélation de l’année. Toujours en 1998, Lili Fatale présentait son spectacle au Printemps de Bourges puis aux Francofolies de La Rochelle, en France, ainsi qu’aux Francofolies de Spa, en Belgique.

L’Escale comme Maison du Québec aux Jeux

La Ministre a également dévoilé deux des activités entourant les Jeux. D’abord, l’État québécois a affrété le navire L’Escale qui deviendra la Maison du Québec aux Jeux de la Francophonie. Une programmation diversifiée y sera présentée : des spectacles, des activités et de l’animation avant et pendant la durée des Jeux. «L’Escale s’offrira comme une invitation au voyage au sein de la culture québécoise pour les visiteurs, les athlètes, les compétiteurs et les délégations de tous les pays francophones», a-t-elle déclaré.

Place de la Francophonie

Mme Lemieux a enfin rendu publique l’intention du gouvernement du Québec de procéder, pendant les Jeux et en partenariat avec la Ville de Hull, à l’inauguration d’une Place de la Francophonie pour commémorer la tenue, en sol québécois, des IVes Jeux de la Francophonie. «Nous avons l’intention d’en faire un site de célébration de la culture française en Amérique», a affirmé la Ministre, précisant que la programmation complète des activités du Québec entourant les Jeux de la Francophonie sera dévoilée au cours des prochaines semaines.

Rappelons que le Québec a participé aux concours culturels des Jeux de la Francophonie depuis leur création. Ainsi, à l’occasion des lers Jeux, à Rabat et à Casablanca, au Maroc (1989), les artistes du Québec ont reçu deux médailles d’or, en métiers d’art-bois et en métiers d’art-cuir, deux d’argent, en sculpture et en chorégraphie, et une de bronze en métiers d’art-tissage; lors des IIes Jeux, à Paris (1994), ils ont remporté une médaille d’or en peinture et une de bronze en conte; enfin, aux IIIes Jeux, à Antananarivo, à Madagascar (1997), ils ont gagné une médaille d’or en conte et deux de bronze, en danse traditionnelle et en littérature.


Liste des artistes sélectionnés par discipline en annexe.

ARTISTES SÉLECTIONNÉS PAR DISCIPLINE

Chanson

Issus du groupe Possession Simple, LES CHIENS, (Éric Goulet, Nicolas Jouannaut et Olivier Renaldin) sont montés sur scène la première fois en septembre 1997. À la mi-mai 1998 paraissait Les CHIENS, un album éponyme. En 2000, après deux ans de tournée et d'écriture, Les CHIENS concevaient l'album La nuit dérobée. Textes introspectifs, éminemment personnels, ambiances nocturnes, poésie urbaine, son unique, La nuit dérobée est un album d'atmosphère conjuguant admirablement chansons et pièces instrumentales.

Danse d’inspiration traditionnelle

Fondé à l’automne 1999, le COLLECTIF DE FOLKLORE URBAIN ZEUGMA s’est fixé comme objectifs d’appuyer la démarche artistique et de faciliter la diffusion d’œuvres de jeunes créateurs qui s’inspirent d’éléments du folklore québécois, mais également de la diversité culturelle des grands centres urbains. Les productions peuvent emprunter plusieurs formes d’expression artistique, notamment la musique, la chanson et la danse, mais également la photographie, la vidéo et le multimédia. Leur spectacle Chantier se compose de deux tableaux tout aussi contrastants que percutants. Le collectif est composé des interprètes en danse Sylvie Mercier et Frédérique Annie Robitaille, de l’auteur, compositeur et interprète Dominic Desrochers, du cinéaste Simon Bujold et du spécialiste de danse et de musique traditionnelle Mario Boucher.

 

    Peinture

    MARTIN DÉSILETS est titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal. Sa pratique de la peinture et la réflexion qu’il poursuit ont des prolongements jusque dans l’acte d’écriture. Dans sa recherche picturale, sur un mode souvent humoristique et ironique, le texte se joint à l’image, les mots à la peinture, la parole à la matière.

    Ses œuvres ont déjà été présentées en solo à Montréal (Les leçons de (la) peinture à la galerie CIRCA, en 1999) et à Mont-Laurier. Il a également participé à diverses expositions de groupe, dont les plus récentes, tenues au cours de l’an dernier, sont Pass-Art à Rouyn-Noranda et Dérive parodique à la Maison de la culture Frontenac à Montréal. Au cours des prochains mois, ses œuvres feront l’objet d’expositions individuelles à la galerie Occurrence à Montréal et à la galerie des arts visuels de l’Université Laval à Québec.

    Sculpture

    ANNIE THIBAULT est originaire de Hull où elle vit et travaille. Après avoir obtenu son baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Hull, en 1989, elle amorce sa pratique professionnelle en 1991. Depuis lors, elle expose annuellement, lors d’expositions solos (une dizaine jusqu’à maintenant) ou collectives (plus d’une vingtaine). En plus de bourses annuelles, elle est lauréate en 1998 de la bourse de recherche Claudia DeHueck Art et Science du Musée des beaux-arts du Canada et, en 2000, du Grand Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec lors des Culturiades de l’Outaouais.

    De 1992 à 1997, elle fait partie de l’équipe permanente du centre d’artistes Axe NÉO-7, tout en poursuivant sa pratique. Privilégiant tout d’abord le dessin, Annie Thibault intègre peu à peu la sculpture, l’installation et la vidéo dans une esthétique de la vie ou s’opèrent de multiples croisements entre l’art, la science et la nature. Ainsi, depuis 1995, elle emprunte les outils et les ressources techniques de centres de recherche et d’enseignement en microbiologie pour concevoir et réaliser un projet de laboratoire vivant et itinérant, intitulé La chambre des cultures, au fil de résidences et d’expositions tant au Canada qu’à l’étranger : au centre des arts actuels SKOL (Montréal, 1998), à La Chambre blanche (Québec, 1999), au centre de sculpture Est-Nord-Est (Saint-Jean-Port-Joli, 1999), à la galerie Taidehalli (Helsinki, Finlande, 1999), à la galerie de l’Université Bishop’s (Lennoxville, 2001).

    Photographie

    EMMANUELLE LÉONARD a obtenu un baccalauréat de l’Université Concordia à Montréal en 1997. Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions individuelles à la Galerie Plein Sud (Longueuil), au Centre Vu (Québec) et à la Galerie Clark (Montréal). Elle a participé à des expositions collectives, entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal et à la Galerie Dazibao (Montréal). On pourra voir son travail prochainement à la Galerie Vox (Montréal) et au Mois de la Photo de Montréal, édition 2001.

    Conte

    RENÉE ROBITAILLE est titulaire d’une maîtrise en communication portant sur le conte oral. Depuis 1998 elle dit des contes pour petits et grands. Son répertoire pour adultes s’adresse aux oreilles dégourdies car Renée donne surtout dans le conte coquin. Les contes coquins? Ce sont des histoires grivoises, délicatement enrobées de mots fleuris. Ils sont présentés en musique avec Étienne Loranger à l’accordéon. L’accompagnement d’Étienne confère un environnement particulier à la narration qui facilite le voyage imaginaire proposé par la conteuse. En novembre 2000, les contes coquins ont été publiés dans un livre-CD intitulé Contes coquins pour oreilles folichonnes.

    En août 2000, Renée a été invitée à dire des contes en Bretagne, lors des fêtes entourant l’arrivée des voiliers de la course Transat Québec–Saint-Malo. Accompagnée par son accordéoniste, elle s’est ensuite envolée pour le Grand Nord afin de participer au salon du livre d’Iqaluit. En décembre 2000, elle a pris part à une randonnée racontée en Belgique, et poursuivi ensuite son itinéraire en Bretagne où elle a participé au festival Paroles d’hiver.

    Littérature (poésie)

    MARTIN POULIOT a publié cinq recueils de poésie et a été finaliste pour le prix Émile-Nelligan 1997 avec Poèmes de famille, Écrits des Forges 1997. Il a écrit quatre pièces de théâtre, dont Le bruit des camions dans la nuit, qui sera présentée en 2002 à Montréal, et un conte urbain, C’t’une fille pas d’nom, présenté au Musée de la civilisation à Québec en 1997. Il fait de nombreuses lectures publiques et est le fondateur des éditions Docteur Sax.


    Arts de la rue (en démonstration)

    MAGIK-ART TRAPÈZE est une troupe de cirque aérien créée au Québec en 1998. Elle présente des numéros de diverses disciplines aériennes telles que le trapèze fixe et ballant, les tissus aériens, la corde lisse, les cerceaux, la corde volante et les élastiques acrobatiques. Magik-Art Trapèze est dirigée par sa fondatrice, Véronique Dumont, qui forme et entraîne les artistes, conçoit et crée les numéros, et orchestre l’ensemble des représentations et activités de la troupe.

    Source :

    Marjolaine Perreault
    Attachée de presse
    Cabinet de la ministre d’État à la Culture et aux Communications
    Tél. : 418 380-2310

Haut de page