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Cinéma québécois

La ministre Line Beauchamp mandate monsieur François Macerola pour proposer un nouveau modèle de financement

Québec, le 20 novembre 2006 – La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la région de Montréal, Mme Line Beauchamp, mandate M. François Macerola pour proposer, à l’égard du cinéma québécois, un nouveau modèle d’affaires offrant des capacités additionnelles de financement tout en lui assurant stabilité et potentiel de développement. M. Macerola devra faire rapport à la ministre dès le premier trimestre de 2007 afin que ce nouveau modèle soit mis en œuvre au cours de l’exercice financier 2007-2008.

« Il est impératif que le gouvernement du Québec se penche dès maintenant sur les défis que doit relever notre cinéma. Je suis persuadée que M. Macerola, qui possède une vaste expérience liée au cinéma, pourra nous proposer des solutions structurantes et novatrices qui nous permettront de résoudre les problèmes de financement du cinéma québécois », a déclaré la ministre Line Beauchamp.

Rappelons que le 12 octobre dernier, la ministre Beauchamp avait annoncé l’ajout de crédits non récurrents de 10 millions de dollars au budget de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) afin qu’elle puisse financer un plus grand nombre de longs métrages au cours des prochains mois. La ministre avait alors profité de l’occasion pour inviter les principaux acteurs de l’industrie cinématographique à imaginer de nouveaux modèles d’affaires qui, tout en s’appuyant sur l’investissement public, feraient davantage appel au secteur privé. Des réflexions sur cette base avaient d’ailleurs été entamées par plusieurs intervenants du milieu du cinéma québécois.

Dans le cadre de ses travaux, M. Macerola devra s’appuyer sur les cinq principes suivants :

  • Le nouveau modèle de financement, tout en continuant à s’appuyer largement sur un investissement public stable, devra comprendre un engagement accru du secteur privé dans le financement des œuvres cinématographiques;
  • Un équilibre durable et équitable devra être assuré entre l’aide aux créateurs reconnus et le soutien à la relève, équilibre où le cinéma d’auteur et les films à succès trouveront leur juste part et leur juste place;
  • L’État continuera de jouer un rôle essentiel dans le financement du cinéma québécois et, à cet égard, devront être améliorés les principes de récupération de l’argent public ayant permis la réalisation d’un film;
  • Le cinéphile ne devra pas être pénalisé par un alourdissement des charges pour avoir accès au cinéma;
  • Le gouvernement fédéral devra être un acteur-clé et partager les principes du nouveau modèle d’affaires.

Dans l’exercice de son mandat, François Macerola pourra compter sur la collaboration des fonctionnaires du ministère de la Culture et des Communications, du ministère des Finances et de la SODEC, et mènera des rencontres avec les intervenants directement concernés.

Membre du Barreau du Québec, M. François Macerola a joint l’Office national du film du Canada en 1976 à titre de directeur de la programmation française, puis de directeur du Programme français, de commissaire adjoint à la cinématographie et directeur général et finalement de commissaire du gouvernement à la cinématographie et président du conseil d’administration. Son engagement envers le cinéma québécois et le cinéma canadien s’est également manifesté au sein de la direction générale de Malofilm distribution inc. et à Téléfilm Canada comme directeur général, puis comme président du conseil d’administration. Il a, de plus, siégé à différents conseils d’administration, dont celui du Centre national des Arts, et à ceux de plusieurs associations professionnelles dont l’Association nationale des distributeurs canadiens de films et vidéos. François Macerola est producteur exécutif au Cirque du Soleil depuis juillet 2006, après avoir agi, pendant trois ans, à titre de vice-président aux affaires juridiques et commerciales de cette entreprise. Il assume également la présidence du conseil d’administration de la Société de la Place des Arts de Montréal et fait partie de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision. M. Macerola a présidé, en 2004, les travaux du Forum métropolitain de l’industrie cinématographique qui a recommandé la création du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec.

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