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Message de sympathie du gouvernement du Québec à l’occasion du décès du poète, écrivain et chanteur Sylvain Lelièvre

Québec, le 30 avril 2002 – À l’annonce du décès de Sylvain Lelièvre, la ministre d’État à la Culture et aux Communications et ministre responsable de la Charte de la langue française, Mme Diane Lemieux, au nom du gouvernement du Québec, a exprimé sa profonde tristesse devant la disparition de celui qui, avec ses chansons, sa pédagogie, ses poèmes et ses écrits a marqué la vie culturelle du Québec. 

«Sylvain Lelièvre était un poète du quotidien et de l’universel qui savait exprimer la mélancolie, la tendresse ou l’ironie des épisodes de la vie. Sans chercher à se conformer aux modes, ignorant la recherche d’effets, armé de son talent et de son amour des mots, celui qu’on a qualifié à juste titre d’“écrivain de la chanson” a mené une prolifique carrière avec le souci de créer une œuvre authentique, celle d’un chanteur qui aime profondément son métier et le pratique sans compromis.» 

La ministre Lemieux a rappelé que Sylvain Lelièvre est né à Québec, en 1943, de l’union de la comédienne Claire Sylvain et du journaliste Roland Lelièvre. Il a écrit ses premiers poèmes et composé ses premières chansons à l’âge de 15 ans, mais c’est après avoir remporté le Grand Prix du concours international «Chansons sur mesures», en 1963, qu’il choisit de bifurquer de l'École d'architecture à la Faculté des lettres de l'Université Laval, où il a obtenu sa licence en 1966. À partir de 1975, le succès que rencontrent ses chansons l'amène à se consacrer principalement au métier de chansonnier. Il a été, en 1983, le premier récipiendaire de la Médaille Jacques-Blanchet et a remporté, en 1994, le Félix du meilleur auteur-compositeur. Certaines de ses chansons, comme Petit Matin, Programme double, Le Chanteur indigène, sont considérées comme de véritables classiques du disque québécois. 

«Chaque jour, des Québécoises et des Québécois de toutes générations fredonnent avec émotion le refrain du mal de vivre de l’intemporelle Marie-Hélène, a ajouté Mme Lemieux qui a salué en Sylvain Lelièvre un grand défenseur de la langue française. Ses mélodies et ses textes, dans lesquels nous est rendue la fugitive beauté du moment, sont de ceux qui nous «font du bien» à des moments charnières de notre existence. Avec une sincérité et une simplicité désarmantes, Sylvain Lelièvre nous a patiemment conquis, faisant résonner nos cœurs comme un instrument de musique», a-t-elle conclu. 

Mme Lemieux a tenu à offrir ses plus sincères condoléances à la famille de Sylvain Lelièvre.  

Source :  

Marjolaine Perreault
Attachée de presse
Cabinet de la ministre d’État à la Culture
et aux Communications
Tél. : 418 380-2310

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