Communiqués

Bilan 2015

« Une année de grandes réalisations pour la vitalité culturelle »
– Hélène David

Québec, le 17 décembre 2015. – En cette fin de session parlementaire, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Mme Hélène David, présente un bilan positif des actions mises en œuvre par son Ministère au cours de la dernière année afin de favoriser l’essor de la culture québécoise.

« Ma volonté, en tant que ministre, est de concrétiser des projets prometteurs pour étendre la portée des réalisations de nos créateurs; rapprocher la population des arts et de la culture; et encourager la pratique artistique et le rayonnement de nos artistes et organismes culturels. Un retour sur la dernière année me permet de constater la qualité de nos réussites au profit de la culture québécoise. Je pense, par exemple, au Plan d’action sur le livre, qui a été lancé cette année, et au Plan culturel numérique du Québec, qui a été déployé en 2015 et qui constitue un levier formidable pour donner une impulsion aux différents secteurs culturels. Enfin, je ne peux passer sous le silence l’un des moments marquants de l’année 2015 pour tout le milieu culturel, soit l’entrée de Dany Laferrière à l’Académie française. Cet événement nous rappelle à quel point la culture est l’une des meilleures cartes de visite que nous possédons », a fait savoir la ministre David.

Augmentation du budget alloué à la culture
Lors du dépôt du budget 2015-2016, le gouvernement a annoncé un soutien accru de 2,8 % à la culture. En effet, des crédits additionnels de 12 millions de dollars ont été alloués au ministère de la Culture et des Communications (MCC) afin de favoriser le développement culturel et d’appuyer diverses institutions et initiatives dans ce secteur, dont 1,8 M$ pour le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec

De plus, le gouvernement s’est assuré d’adapter l’aide financière afin que les créateurs, les organismes et les entreprises culturelles y aient plus facilement accès en fonction de leurs besoins.

Par ailleurs, plusieurs crédits d’impôt ont fait l’objet d’une majoration, notamment dans les secteurs de la production cinématographique et télévisuelle québécoise, de la production de spectacles, de la production d’enregistrements sonores et de l’édition de livres.

Appui historique au secteur du livre
Lancé en avril dernier et suscitant un rare consensus, le Plan d’action sur le livre représente un investissement de 12,7 M$ réparti sur deux ans et propose 12 mesures structurantes pour favoriser l’accès au livre, mettre en valeur la littérature québécoise et optimiser la performance des librairies agréées du Québec. Il s’agit en fait d’un appui historique à ce secteur depuis les 20 dernières années.

Ce plan est né à la suite d’une vaste consultation du milieu québécois du livre effectuée par l’adjoint parlementaire de la ministre et député de Sherbrooke, M. Luc Fortin. Il s’appuie sur le principe que la réussite et la vitalité des librairies agréées constituent une responsabilité partagée entre le gouvernement, l’ensemble des acteurs de la chaîne du livre et les citoyens.

La culture québécoise à l’ère numérique
Le Plan culturel numérique du Québec, lancé en septembre 2014 et déployé en 2015, représente une initiative majeure avec un investissement de 110 M$ échelonné sur sept ans. Récemment récipiendaire du prix Initiatives numériques de l’Institut d’administration publique de Québec, ce plan comprend, pour les deux premières années, plus de 50 mesures concrètes pour accompagner tous les secteurs culturels et leur donner les moyens de créer et d’innover dans un contexte technologique en pleine effervescence. En 2015, ce sont plus de 11 M$ qui ont été annoncés par le MCC pour sa mise en œuvre. Ces investissements favorisent le développement des compétences numériques et permettent aux acteurs du réseau de la culture et des communications de s’approprier les possibilités et les usages induits par le numérique. Grâce à la mise en œuvre des mesures, le Québec pourra mieux rayonner et mettre en valeur sa créativité et son sens de l’innovation, et ce, tant sur le plan national qu’international.

Soutien accru au réseau muséal
Un montant de 12 M$ – dont 10 M$ représentent un nouvel investissement – a été annoncé pour le renouvellement des expositions permanentes et la mise en circulation d’expositions itinérantes de 2015 à 2018. Cette année, un programme renouvelé d’aide au fonctionnement pour les institutions muséales a été mis en œuvre afin de favoriser l’harmonisation et le renforcement de l’intervention du Ministère en matière de muséologie. En plus d’être bonifié de 1 M$ pour l’année 2015-2016, le programme soutiendra une dizaine de musées additionnels.

Favoriser le mécénat culturel
En octobre, la ministre David a annoncé l’attribution d’une aide financière de 5 M$ à 66 organismes culturels de toutes les régions du Québec. Il s’agit d’une augmentation de 2,5 M$ du budget consacré au Fonds Avenir Mécénat Culture, qui s’en trouve ainsi doublé par rapport à celui de l’année dernière. Cette somme vise à soutenir les organismes culturels dans leur recherche de donateurs et à bonifier les montants qu’ils auront récoltés. Ils pourront ainsi améliorer leur autonomie financière tout en continuant de s’appuyer sur leur communauté.
 
Promouvoir la chanson québécoise de langue française
Dans le mémoire qu’il a déposé au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), le MCC recommande le maintien du niveau hebdomadaire de 65 % de musique francophone pour toutes les stations de radio commerciales de langue française, dont au moins 55 % aux heures de grande écoute. Pour le gouvernement, la préservation de l’espace consenti à la musique francophone sur les ondes radiophoniques est essentielle pour en garantir la vitalité.

Patrimoine culturel : une richesse collective
Au cours de l’année, la ministre a procédé au classement de huit biens patrimoniaux comprenant des immeubles, dont le complexe de la Maison Alcan et le studio Ernest-Cormier, ainsi que des objets ou des documents. Plusieurs désignations ont également été signées, telles que la pratique de la veillée de danse, la fondation des Cercles de Fermières du Québec et celle de Jacques Parizeau, en tant que personnage historique. Quatre projets de plans de conservation ont été rendus publics, soit ceux portant sur les sites patrimoniaux du Bois-de-Saraguay, de Percé, de La Prairie et de l’Île-d’Orléans. Une aide financière a également été annoncée pour la restauration de bâtiments à caractère religieux situés dans plusieurs régions du Québec. Tous ces efforts permettent de conserver et de mettre en valeur un riche héritage à la fois patrimonial, spirituel, historique et architectural, lequel est constitué d’actifs d’un grand intérêt culturel.

La culture aux quatre coins du Québec
Cette année, ce sont plus de 100 ententes de développement culturel qui ont été mises en œuvre sur tout le territoire, en partenariat avec de nombreuses instances municipales et autochtones. Ces ententes favorisent l’accès de l’ensemble de la population à des services culturels de proximité et stimulent le développement culturel dans toutes les régions du Québec.

Par ailleurs, deux ententes d’envergure ont été renouvelées pour une année, soit celle avec la Ville de Québec et celle avec la Ville de Montréal. Ainsi, la mise en valeur du patrimoine, l’accès à la culture ainsi que la consolidation du réseau des bibliothèques et du parc immobilier culturel seront plus que jamais au cœur du développement culturel des régions.

Enfin, en 2015, ce sont près de 114 M$ qui ont été annoncés en vertu du Plan québécois des infrastructures, pour la réalisation de projets touchant des salles de spectacle, des bibliothèques, des musées, des centres de formation et de diffusion ou des bâtiments patrimoniaux. De cette somme, 58 M$ ont été investis dans des projets d’infrastructures relatifs à des équipements culturels gérés par des organismes du milieu culturel et près de 10 M$ ont été consacrés à la sauvegarde du patrimoine, par l’entremise du Fonds du patrimoine culturel québécois.

La culture québécoise à l’international
L’originalité des productions québécoises, le talent de nos créateurs et l’effervescence du milieu artistique sont autant d’atouts qui permettent au Québec de se faire connaître à l’échelle internationale. Cette année encore, nombre de programmateurs et de diffuseurs étrangers ont consacré une partie de leur programmation à la créativité québécoise. Parmi ceux-ci, notons la présence importante du Québec à Mons, capitale européenne de la culture.

La collaboration entre le Québec et la Wallonie-Bruxelles s’est aussi intensifiée avec la signature d’une déclaration commune entre la ministre David et la vice-présidente de la Communauté française de Belgique et ministre de l’Éducation, de la Culture et de l’Enfance, Mme Joëlle Milquet.

Lois modifiant la gouvernance des sociétés d’État
L’amélioration de la gouvernance des organismes publics demeure au cœur des préoccupations du gouvernement. Au cours de l’année 2015, le travail de modernisation de la gouvernance des sociétés d’État liées au portefeuille ministériel a donc été poursuivi.

L’Assemblée nationale a en effet adopté, en juin et en novembre dernier, les projets de loi modernisant la gouvernance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec. Le but de cette démarche est d’obtenir une loi qui met l’efficacité et l’imputabilité au service du citoyen et qui place ces organismes au diapason des grandes sociétés privées et publiques du monde.

Programme de promotion du français lors d’activités culturelles
Cette année, 26 projets provenant de 12 régions du Québec ont été retenus dans le cadre du Programme de promotion du français lors d’activités culturelles (PFAC). Ceux-ci mettent l’accent sur l’utilisation, la valorisation et la célébration du français dans des activités culturelles. Ils présentent une stratégie précise visant notamment à sensibiliser les jeunes et les groupes dont le français n’est pas la langue maternelle à la richesse et à la vitalité de la langue française, et à l’importance de bien la maîtriser. Pour l’année financière 2014-2015, c’est une somme totale de 350 000 $ qui a été distribuée dans les régions du Québec pour la promotion du français grâce au PFAC.

Présence du français dans l’affichage commercial
En juin 2015, le gouvernement s’est engagé à agir pour protéger le visage français du Québec. La ministre David a alors annoncé que des modifications seraient apportées au Règlement sur la langue du commerce et des affaires relatives à l’affichage des marques de commerce afin d’assurer une présence du français sur les façades des commerces de façon permanente et visible en tout temps. L’adjoint parlementaire de la ministre et député de Sherbrooke, M. Luc Fortin, a d’ailleurs tenu une série de rencontres avec des représentants du milieu afin de mesurer les paramètres nécessaires à la rédaction du projet de règlement qui sera annoncé dès le printemps prochain.

Un prix en hommage à Robert Bourassa
En juillet 2015, la ministre David et le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. François Blais, étaient fiers d’annoncer la création du prix Robert-Bourassa. Fruit d’une étroite collaboration entre les deux ministères, cette distinction souligne la proclamation du français comme langue officielle du Québec et honore la mémoire du premier ministre du Québec de l’époque. Le prix récompensera des projets scolaires originaux, novateurs et rassembleurs qui font rayonner la langue française.

« L’année qui s’achève a été une année de grandes réalisations pour la vitalité culturelle. Je remercie tous les acteurs du milieu culturel pour leur collaboration. Je les assure que, dans la prochaine année, je continuerai d’être à l’écoute de leurs attentes et de leurs besoins, en plus de veiller à leurs intérêts. Ensemble, nous continuerons de favoriser le rayonnement de la langue française et de la culture québécoise, et de valoriser le talent de nos artistes, de nos artisans et de nos organismes culturels », a conclu la ministre David.


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